de Jean Marie Blas de Robles User Moyenne des commentaires client :
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Là ou les tigres sont chez eux - Prix Médicis 2008 par Jean Marie Blas de Robles ont été vendues pour chaque exemplaire. Le livre publié par J'ai lu. Il contient 896 pages et classé dans le genre Custom Stores. Ce livre a une bonne réponse du lecteur, il a la cote 4.5 des lecteurs 226. Inscrivez-vous maintenant pour accéder à des milliers de livres disponibles pour téléchargement gratuit. L'inscription était gratuite.
Description du livre Là ou les tigres sont chez eux - Prix Médicis 2008 : Magique, obsédant ! - 6 internautes sur 7 ont trouvé ce commentaire utile.Magique, obsédant !
Par A.L
Brigitte Bardot Bardot !! Fermeture sur les paroles d’une samba désuète d’un récit ouvert sur la fausse piste humoristique d’un perroquet jacasseur, comme si toute cette histoire i n’était qu’une farce une baudruche toute gonflée de vanité dont un jésuite du XVIIème siècle et son laudatif Watson sont le fil rouge. C’est d’ailleurs cette mixture Brésil+jésuite qui m’avait attiré, espérant retirer quelques informations sur ces missions jésuites du Brésil qui ont tant œuvré pour la conquête. Mais ici ce n’est pas notre Sherlock qui a traversé l’Atlantique, mais sa biographie seulement, pour atterrir dans les mains d’un journaleux désillusionné chargé de recherches, sans trop comprendre lesquelles, et nous non plus.C’est l’occasion de nous retrouver au Brésil. Envoutant, déroutant, dépaysant. Un mélange sec humide entre Amazonie putride et Sertao aride comme un vieillard un jour de canicule. Un Brésil avec ses personnage sortis tout droit de la La Cité de Dieu de Paulo Lins , son journaliste désabusé façon Hemingway en moins picolo, et ses amérindiens en V.O. toujours à la recherche de leur terre sans mal poursuivant dans leur croyance exotique les rêves d’Eden venus d’outre-mer. Poursuite effrénée d’une vie qui ici ou là , pour trouver une raison d’être, demande à l’histoire et aux mythes de lui inventer ses Eldorados.Mais quelle idée d’avoir donné le nom d’Euclide da Cunha à un des personnages ! C’est un peu comme si on avait inventé Victor Hugo pour faire très français ! Ce da Cunha, le vrai, journaliste de son état, auteur d’Os Sertoes (Hautes Terres : La guerre de Canudos. Os Sertoes), mort au champ du déshonneur du cocu magnifique, est un des piliers de la construction culturelle et républicaine du Brésil moderne. D’ailleurs les desseins de l’auteur sont parfois insondables. Ainsi certaines scènes ne semblent d’aucune autre utilité que de nous livrer un documentaire sur le Brésil, comme dans cette séance de Macumba dont on ne comprend pas bien l’incidence. Et sur ce point j’aimerais savoir si la cérémonie décrite est un témoignage vécu ou une accumulation de données. En effet le culte rendu me semble parfois faire chevaucher divers syncrétismes qui généralement mènent une vie séparée.D’une certaine façon l’auteur se la joue un peu comme son jésuite. Il surexpose son sujet à trop de savoir et frise l’exhibitionnisme. Mais il le frise seulement. Tout au long de ce récit dans lequel je me suis fait entrainer toujours à la recherche de mes jésuites brésiliens, j’ai eu peur de tomber dans la triste sauce du roman ésotérique à la mode oùl’auteur se la pète avec ses pseudos connaissances sorties tout droit du WEB. Mais là rien de tel et ce qui semble de ma part constituer un assaut de critiques n’est en fait qu’une tentative de trouver à redire sur cet envoutant récit comme on cherche un défaut sur le visage d’une trop belle femme. Roman intelligent dont les excès et les abus lui fabriquent une véritable personnalité, un supplément de caractère. C’est magnifiquement écrit, parfaitement documenté, un dédale de mots jouant à la farce cabalistique pour que la dérision garde les secrets du temple. Et au bout du compte l’histoire parfois veuve de tout dénouement, continue son chemin dans notre imaginaire nous surprenant quelques fois à attendre des nouvelles des uns ou des autres, sans doute parce ces personnages après nous avoir apprivoisés nous ont abandonné pour se diluer dans le royaume subaquatique ou souterrain des "Enchantés" oùles héros des légendes amazoniennes sont là plus que partout ailleurs chez eux. Une œuvre à part, magique, obsédante. Cet ouvrage ne mentionne aucune indication de date. poche.
Par A.L
Brigitte Bardot Bardot !! Fermeture sur les paroles d’une samba désuète d’un récit ouvert sur la fausse piste humoristique d’un perroquet jacasseur, comme si toute cette histoire i n’était qu’une farce une baudruche toute gonflée de vanité dont un jésuite du XVIIème siècle et son laudatif Watson sont le fil rouge. C’est d’ailleurs cette mixture Brésil+jésuite qui m’avait attiré, espérant retirer quelques informations sur ces missions jésuites du Brésil qui ont tant œuvré pour la conquête. Mais ici ce n’est pas notre Sherlock qui a traversé l’Atlantique, mais sa biographie seulement, pour atterrir dans les mains d’un journaleux désillusionné chargé de recherches, sans trop comprendre lesquelles, et nous non plus.C’est l’occasion de nous retrouver au Brésil. Envoutant, déroutant, dépaysant. Un mélange sec humide entre Amazonie putride et Sertao aride comme un vieillard un jour de canicule. Un Brésil avec ses personnage sortis tout droit de la La Cité de Dieu de Paulo Lins , son journaliste désabusé façon Hemingway en moins picolo, et ses amérindiens en V.O. toujours à la recherche de leur terre sans mal poursuivant dans leur croyance exotique les rêves d’Eden venus d’outre-mer. Poursuite effrénée d’une vie qui ici ou là , pour trouver une raison d’être, demande à l’histoire et aux mythes de lui inventer ses Eldorados.Mais quelle idée d’avoir donné le nom d’Euclide da Cunha à un des personnages ! C’est un peu comme si on avait inventé Victor Hugo pour faire très français ! Ce da Cunha, le vrai, journaliste de son état, auteur d’Os Sertoes (Hautes Terres : La guerre de Canudos. Os Sertoes), mort au champ du déshonneur du cocu magnifique, est un des piliers de la construction culturelle et républicaine du Brésil moderne. D’ailleurs les desseins de l’auteur sont parfois insondables. Ainsi certaines scènes ne semblent d’aucune autre utilité que de nous livrer un documentaire sur le Brésil, comme dans cette séance de Macumba dont on ne comprend pas bien l’incidence. Et sur ce point j’aimerais savoir si la cérémonie décrite est un témoignage vécu ou une accumulation de données. En effet le culte rendu me semble parfois faire chevaucher divers syncrétismes qui généralement mènent une vie séparée.D’une certaine façon l’auteur se la joue un peu comme son jésuite. Il surexpose son sujet à trop de savoir et frise l’exhibitionnisme. Mais il le frise seulement. Tout au long de ce récit dans lequel je me suis fait entrainer toujours à la recherche de mes jésuites brésiliens, j’ai eu peur de tomber dans la triste sauce du roman ésotérique à la mode oùl’auteur se la pète avec ses pseudos connaissances sorties tout droit du WEB. Mais là rien de tel et ce qui semble de ma part constituer un assaut de critiques n’est en fait qu’une tentative de trouver à redire sur cet envoutant récit comme on cherche un défaut sur le visage d’une trop belle femme. Roman intelligent dont les excès et les abus lui fabriquent une véritable personnalité, un supplément de caractère. C’est magnifiquement écrit, parfaitement documenté, un dédale de mots jouant à la farce cabalistique pour que la dérision garde les secrets du temple. Et au bout du compte l’histoire parfois veuve de tout dénouement, continue son chemin dans notre imaginaire nous surprenant quelques fois à attendre des nouvelles des uns ou des autres, sans doute parce ces personnages après nous avoir apprivoisés nous ont abandonné pour se diluer dans le royaume subaquatique ou souterrain des "Enchantés" oùles héros des légendes amazoniennes sont là plus que partout ailleurs chez eux. Une œuvre à part, magique, obsédante. Cet ouvrage ne mentionne aucune indication de date. poche.
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